L’Épreuve
synthèse de programme
L’élève, au terme de sa formation, a appris de ses expériences
d’apprentissage. Au-delà des questions qu’il peut se poser,
il est en mesure d’expliciter ses démarches et d’identifier
des objectifs de début de carrière. L’exercice de son
métier se caractérise par une large variété de
situations. Cependant, l’élève est en mesure de faire
face à cette problématique en ayant développé les
habiletés et les qualités nécessaires et suffisantes.
L’épreuve synthèse de programme consiste pour l’élève à poser
un acte réflexif sur l’étudiant devenu et son devenir
artisan. Il lui est demandé de prendre conscience et de mesurer la
portée de ce qu’il sait, de ce qu’il sait faire et de
ce qu’il sait être; et de mesurer les forces et les lacunes de
ses ressources personnelles; en somme d’identifier sa compétence
professionnelle.
Le cours Profession artisan de la sixième session est porteur de
l’ESP. Au confluent de la planification de sa carrière et de
l’analyse de la fonction de travail, l’ESP témoigne de
la qualité de la quête de l’identité professionnelle
du finissant.
Tout au long de sa formation, cette recherche va se construire. Cependant,
le curriculum pose quelques bornes qui balisent le chemin à parcourir.
Ainsi les cours Profession étudiant, L'objet et son contexte II et un cours1 de sa voie de
spécialisation
en cinquième session qui tient lieu de préparation à l’ESP,
profilent l’épreuve synthèse de programme.
L’ESP réfère au programme et à ses finalités.
Au terme de sa formation, l’élève est en mesure de répondre
aux différentes tâches du profil du diplômé en
techniques de métiers d’art. C’est à ce moment
qu’il peut mobiliser ses propres ressources.
Les axes intégrateurs des habiletés ainsi développées
sous-tendent la conception et la réalisation de l’ESP. Cette évaluation
ou plutôt cette situation évaluative des habiletés fondamentales
et essentielles du programme demande à l’élève
de rendre compte de son devenir artisan, de sa production et de sa démarche;
et cela de façon personnelle et autonome tout en faisant un retour
sur ses acquis. Ce retour témoigne de l’exploitation qu’il
a faite du potentiel technique du métier qu’il a choisi, de
la mobilisation de ses ressources créatrices, de la prise en charge
des responsabilités de sa profession et de sa vie d’artisan
et de l’exploitation qu’il a faite de son héritage culturel.
(1)
Ce cours est identifié par une zone grisée dans chacune des maquettes